Grande cuvette, mon corps. Dehors rien n’y paraît qu’un air de sècheresse, mais dedans la tempête, et des vagues et des vagues cognent contre des parois presque étanches. Cependant, quelques gouttes salées acides perlent et roulent et se creusent ce qu’on appelle un lit, au gré des adhérences, au hasard des montagnes, des creux, des sillons, des vallées. Quelques gouttes salées acides défient les apparences solides, les pénètrent, et absorbent les frontières qui tiennent éloignés l’émeraude de l’Ouest, l’azur du Sud, les lochs monstrueux du Nord, et les sueurs moites et jouissives de l’Orient. Les fluides ne se résistent pas entre eux.
C’est beau, contente de lire votre texte en cette belle matinée 🙂
Merci Sophie! 🙂
oui, c’est beau !
Merci pour votre message, Béatrice.
Le titre formidable! (c’est important un titre) 100 et quelques mots qui emportent…
Merci Nathalie! Je me suis également laissé emporter par la chevelure grise épanchée sur l’eau de la vielle dame. Merci pour l’univers!
oui, quel titre !
et le reste qui suit
Merci 🙂