Trajet du 20 janvier 20…
Je suis dans ma voiture, en route pour la gare. Il fait encore nuit. A la sortie du pont Saint Jean, direction quai de Paludate le feu passe au rouge, je m’arrête. Un cycliste traverse devant moi en poussant son vélo. Je roule vers le parking le long du fleuve. Juste après la barrière, je trouve une place libre et m’y mets. Je sors du véhicule, j’attrape mon sac d’ordinateur, ferme à clé et pars attraper le train. Sur le trottoir je croise une jeune femme en sens inverse qui traine une grosse valise en direction du Flixbus. Quelqu’un me tape sur l’épaule.
Trajet du 5 février 20…
Je suis dans ma voiture, en route pour la gare. Le jour n’est pas encore levé. A la sortie du pont Saint Jean, direction quai de Paludate le feu passe au rouge, je pile. Un cycliste traverse devant moi sur son vélo. Je roule vers le parking le long du fleuve. Juste après la barrière, je trouve une place libre et m’y mets. Je sors du véhicule, j’attrape mon sac d’ordinateur, ferme à clé et pars en courant attraper le train. Sur le trottoir je croise une jeune femme en sens inverse qui traine une grosse valise en direction du Flixbus. Quelqu’un me tape sur l’épaule.
Trajet du 8 avril 20…
Je suis dans ma voiture, en route pour la gare. Le jour est levé depuis longtemps. A la sortie du pont Saint Jean, direction quai de Paludate le feu passe au orange, je m’arrête. Un cycliste traverse devant moi sur son vélo. Je roule vers le parking le long du fleuve. Juste après la barrière, je trouve une petite place libre et m’y mets. Je sors du véhicule en me faufilant, j’attrape mon sac d’ordinateur, ferme à clé et pars tranquillement attraper le train. Sur le trottoir je croise une jeune femme en sens inverse qui traine une poussette. Quelqu’un me tape sur l’épaule et me fait remarquer que mes phares sont restés allumés.
Trajet du 25 décembre 20…
Je suis dans ma voiture, en route pour la gare. Le jour se lève avec du rouge et du jaune flamboyants. A la sortie du pont Saint Jean, direction quai de Paludate le feu passe au rouge, je m’arrête. Un cycliste traverse devant moi en poussant son vélo recouvert de guirlande. Je roule vers le parking le long du fleuve. Juste après la barrière, je ne trouve pas de place libre. Je ressors du parking et trouve une place dans celui de la MECA. Je sors du véhicule, j’attrape mon sac d’ordinateur et cours à perdre haleine attraper le train. Sur le trottoir je croise une jeune femme en sens inverse qui traine une immense valise emballée dans du papier cadeau en direction du traineau Flixbus. Quelqu’un me tape sur l’épaule, je me réveille.
ne garde que ce qui était l »ultime version
Je suis dans ma voiture, en route pour la gare. Le jour se lève en rouge et jaune flamboyants. A la sortie du pont Saint Jean, direction quai de Paludate le feu passe au rouge, je m’arrête. Un cycliste traverse devant moi en poussant son vélo recouvert de guirlandes. Je roule vers le parking le long du fleuve. Juste après la barrière, je ne trouve pas de place libre. Je ressors du parking pour trouver une place dans celui de la MECA. Je sors du véhicule, j’attrape mon sac d’ordinateur et cours à perdre haleine attraper le train. Sur le trottoir je croise une jeune femme en sens inverse qui traine une immense valise emballée dans du papier cadeau en direction du traineau Flixbus. Quelqu’un me tape sur l’épaule, je me réveille.
J’ai senti dans ces textes la saison qui avance, toujours recommencée, jamais la même. J’aime le mois d’avril.
Brigitte, Laure, un grand merci tardif pour votre lecture et vos commentaires.