L’agitation, la voix qui monte, le claquement des portes, les tiroirs que l’on ouvre et que l’on ferme et la langue acérée, la juxtaposition de deux corps dans l’espace, au fond ce n’est qu’une grosse particule, elle sait bien qu’ « il ne peut y avoir aucun repos pour les atomes à travers le vide immense« , il n’est qu’une grosse particule dans un liquide, une grosse particule que choquent les molécules du fluide environnant, ce n’est que cela ce grand corps qui s’agite et qui dans son agitation a perdu son visage, une grosse particule, ce n’est que cela son corps à elle et le fauteuil piuma, de petites molécules, c’est un mouvement modélisable, c’est une affaire de probabilité.
Probables, les mains pressées autour de son cou.
[Contrairement à celles qui se trouvent dans des parcours institutionnalisés, majoritairement en grande précarité, près des trois quarts des femmes ayant répondu à notre questionnaire occupent un emploi. Parmi elles, plus de 40 % appartiennent à la catégorie cadres ou assimilées. https://theconversation.com/les-femmes-cadres-victimes-oubliees-des-violences-conjugales-123193]