Nous sommes samedi, il est 9h20. Le plus souvent, tous les samedi du monde passent par l’étape du 9h20 dans l’indifférence la plus générale (quel que soit le point du globe). Moi, le samedi à 9h20, je dois ouvrir une porte, une très belle porte en bois de chêne d’Amérique avec des moulures en frêne de France. Il est 9h20, ce samedi 30 avril, j’insère la clé machinalement et j’entre. Une ombre passe dans le fond du couloir et disparaît, le propriétaire sans doute. J’allume les lumières, je regarde la liste des visiteurs et je me fais un café. Richard passe la tête et m’apporte un croissant. Un croissant qui ne croisse plus, me dit-il. Sourire. Richard à 78 ans. Moi, je ne compte plus.
Nous sommes samedi, il est 9h20. Le plus souvent, tous les samedi du monde passent par l’étape du 9h20 dans l’indifférence la plus générale (quel que soit le point du globe). Moi, le samedi à 9h20, je dois ouvrir une porte, une très belle porte en bois de chêne d’Amérique avec des moulures en frêne de France. Il est 9h20, ce samedi 31 avril, j’insère la clé machinalement et j’entre. Une ombre passe dans le fond du couloir et disparaît, l’ancien propriétaire sans doute. J’allume les lumières, je regarde la liste des visiteurs et je me fais un café. Richard passe la tête et m’apporte un croissant. Un croissant qui ne croisse plus, me dit-il. Sourire. Richard à 78 ans. Moi, je ne compte plus.
Nous sommes samedi, il est 9h20. Le plus souvent, tous les samedi du monde passent par l’étape du 9h20 dans l’indifférence la plus générale (quel que soit le point du globe). Moi, le samedi à 9h20, je dois ouvrir une porte, une très belle porte en bois de frêne d’Amérique avec des moulures en chêne de France. Il est 9h20, ce samedi 31 avril, j’insère la clé machinalement et j’entre. Une ombre passe dans le fond du couloir et disparaît, l’ancien propriétaire sans doute. J’allume les lumières, je regarde la liste des visiteurs et je me fais un café. Richard passe la tête et m’apporte un croissant. Un croissant qui ne croisse plus, me dit-il. Sourire. Richard à 78 ans. Moi, je ne compte plus.
Nous sommes samedi, il est 9h20. Bien entendu, tous les samedi du monde passent par l’étape du 9h20 dans l’indifférence la plus générale (quel que soit le point du globe). Moi, le samedi à 9h20, je dois ouvrir une porte, une très belle porte en bois de chêne d’Amérique avec des moulures en frêne de France. Il est 9h20, ce samedi 31 avril, j’insère la clé machinalement et j’entre. Une ombre passe dans le fond du couloir et disparaît, l’ancien propriétaire sans doute. J’allume les lumières, je regarde la liste des visiteurs et je me fais un café. Richard passe la tête et m’apporte un croissant. Un croissant qui ne croisse plus, me dit-il. Soupir. Richard à 78 ans. Moi, je ne compte plus.