Route de campagne vers le cimetière. Nous suivons la voiture funéraire. Le prêtre nous devance. Le ciel est bleu, de ce bleu limpide d’hiver, loin descendant la côte j’aperçois un groupe de cyclistes en maillots fluo. Ils approchent à grande vitesse . Arrivés à notre hauteur ils s’arrêtent, descendent de leur vélo, et s’inclinent. Le croassement des oiseaux noirs accompagne ; et les cloches en arrière . C’est étrange personne ne pleure sauf elle, me dit ma voisine de droite, une cousine venue de Nogent, paraît-il.
Route de campagne vers le cimetière. Nous suivons la voiture funéraire. Le pasteur nous devance. Le ciel est bleu, de ce bleu limpide d’hiver, loin descendant la côte j’aperçois un groupe de cyclistes en maillots fluo. Ils approchent à grande vitesse . Arrivés à notre hauteur ils s’arrêtent, descendent de leur vélo, et s’inclinent. Le croassement des oiseaux noirs accompagne ; et les cloches en arrière . C’est étrange personne ne pleure sauf elle, me dit ma voisine de droite, une cousine venue de Nogent, paraît-il.
ah la réforme… (j’ai dû lire quatre ou cinq fois pour percevoir le tremblement) (très joli – bien que personne ne pleure)
Merci Piero ! (Avec les crises de foi en rase campagne ils s’arrangent pour maintenir l’alternance)
Route de campagne vers le cimetière. Nous suivons la voiture funéraire. Le pasteur nous devance. Le ciel est bleu, de ce bleu dur et plat d’hiver, loin descendant la côte j’aperçois un groupe de cyclistes en maillots fluo. Ils approchent à grande vitesse . Arrivés à notre hauteur ils s’arrêtent, descendent de leur vélo, et s’inclinent. Le croassement des oiseaux noirs accompagne ; et les cloches en arrière . Bien sûr personne ne pleure sauf elle, me dit ma voisine de droite, une cousine venue de Nogent, paraît-il.
J’adore ce durcissement de l’air… merci Brigitte
Route de campagne vers le cimetière. Nous suivons la voiture funéraire. Le prêtre nous devance. Le ciel est bleu, de ce bleu limpide d’hiver, loin descendant la côte j’aperçois un groupe de cyclistes en maillots fluo. Ils approchent à grande vitesse . Arrivés à notre hauteur ils s’arrêtent, descendent de leur vélo, et s’inclinent. Le croassement des oiseaux noirs accompagne ; et les cloches en arrière . C’est étrange tout le monde pleure sauf elle, me dit ma voisine de droite, une cousine venue de Nogent, paraît-il.