Le dos cambré, légère flexion du genou, la tête regarde le sol, comme pour concentrer l’effort, les bras sont parallèles, tendus vers le haut dans un angle à peine obtus, ils redescendent le long du corps, le buste s’incline vers l’avant, l’inclinaison et la flexion s’accentuent, les bras sont partis vers l’arrière, au plus haut, ils vont servir de balancier pour aider le corps à se redresser et décoller du plancher des vaches, au moment où les pieds quittent le sol la diagonale est parfaite, on pourrait s’attendre à une chute en plat, mais si le haut du corps reste en ligne, le bas se casse en V au niveau des genoux, puis se projette dans une fuite en avant suspendue, bras devant à l’horizontale, les cuisses se rapprochent du torse, touchent le ventre, les bras semblent vouloir rejoindre les jambes dans une position foetale, il n’y a pas le temps, déjà c’est l’ atterrissage, accroupi comme un qui devrait aller à selle, il n’y a pas le temps, il faut rétablir un équilibre en relevant le derrière et déplier jambes et bras pour enfin retrouver une position droite comme le i de digne.
J’aime bien le début de la description en rapport d’observation, presque administratif et la bascule de la fin à partir « il n’y a pas le temps ».
Enfin, c’est comme ça que le l’ai lu…
Merci, heureusement il y a la bascule, c’eût pu devenir ennuyeux…
« une position droite comme le i de digne ».
Pour ce i merci à toi
Merciii !!!