Marcher quand on a les cuisses qui se frottent. Corps scie. Ne pas montrer le supplice, essayer de faire comme si on l’avait, ce corps dont on rêve, celui de celles dont jamais les chairs n’ont à suinter, à rougir du mouvement ; oui celui de celles qui n’ont pas à se demander si ça se verra, que ça fait mal. Rentrer le ventre ça tu peux, mais les cuisses, ça se plie, se croise, se décroise oui, quand on est assise. Mais le mouvement est intraitable avec les excédents de gras. À la boucherie c’est facile, je vous enlève le gras madame ? Il suffit de dire oui, le couteau réalise tous vos désirs. Il y a bien ces cyclistes amincissants, « corsaire minceur », 30 balles chez Décathlon. Impact immédiat sur la longueur de la jupe, et puis si jamais…quelle main se glisserait sur des cuisses en contention. Retour à la boucherie, le rôti, la ficelle, tu as l’image ? Quand elle marche, elle la sent bien, l’image, celle des boudins impossibles à dissimuler autrement que par des artefacts de farces et attrapes ! Alors elle marche, portée par un souffle d’idéal qui malgré tout, peine à s’éteindre…
Tu me fais tellement rire … ( rentrer le ventre tu peux – quoique parfois- mais les cuisses ) merci !
ah merci 😂!!! Oui c’est vrai que le ventre aussi parfois c’est compliqué..merci pour ton passage par ici!
Le corps a porter, avec ses contraintes… terrible l’aller-retour chez le boucher !
Merci Laure!