Au milieu du flot de voitures des conducteurs s’engueulent se klaxonnent, les deux là en viennent aux mains, et lui qui fait une queue de poisson, c’est la ruée du week-end-vacances.
Quelques uns ont des échanges furtifs, des courtoisies. Lui aperçoit sa collègue, un léger appel de phare lui dit bonjour, tandis qu’elle arrive au rond-point, une voiture vient de faire un tête à queue, conductrice tétanisée, elle lui fait un très rapide geste de la main pour dire braque, braque vite, ouf elle est partie
En rentrant dans cette file de voitures j’ai d’abord vu la femme au volant faire de petits signes sympa de sa main gantée, instantanément j’ai vu le pied du motard devant elle se dévier sur la droite, j’ai d’abord cru qu’un objet le gênait sur la route.
Échange muet entre un pied de motard et une main gantée.
Ça a été rapide, au milieu de ce bruit incessant, un homme et une femme se sont dit beaucoup sans se parler. Je te laisse de la place, je me pousse, va, motard, et lui, oh merci enfin une ou un, pas le temps de voir, qui se bouge, merci. L’un qui allait travailler, l’autre chez le médecin ont eu cet instant fragile de rapprochement avant de continuer sur cette route trop souvent agressive.
Merci Simone
Un peu de douceurs dans ce monde de brutes.
Toujours bonheur de vous lire.
Merci
Merci beaucoup, Ugo.
Je n’ai pas trop le temps en ce moment, mais tu as envoyé ton texte le premier, et il est super. toujours très concis et celui-ci très malin.
Si bien vu et dit. Merci
C’est vrai, Nathalie ? tu me fais très plaisir, je suis pas mal dépassée en ce moment par l’atelier, mais je lis toutes les consignes et prend des notes, ça va revenir peut-être un peu ? Merci beaucoup.
une de ceux ou celles qui ont repris le rythme des paragraphes et qui en tire si joli moment !