Franchir là tout autour franchir tout ce qui vient de disparaitre d’un coup dans un jardin soudain l’impression d’être noyée absorbée dans la terre qui disparait tournoyante et c’est grave on disparait avec tout le reste dans ce maelstrom où il n’y plus rien que tremblements mortels on revient vite à la Maison proche mais il n’y a là personne , on s’effraie pas le temps vite on saisi quelque chose que l’on sait amical un bout de bois sur la mer non c’est un livre on l’ouvre et lit en grande frayeur petit à petit apaisée des mots QUE L’ON NE COMPRENDS PAS MAIS les prononçant à voix haute ( comme peut-être l’on se donne courage ? on chante ? ) sous les pieds se recompose le monde à nouveau les phrases font la Terre stable.
merci, Catherine, à mise en ligne d’un nouveau texte, de bien vouloir cocher à droite dans les «catégories» à quelle proposition d’écriture cela répond, ça multiplie les lectures, affichages, affinités !
je tente bien de le faire mais j’avoue que je ne sais tout simplement pas comment ! c’est à dire à quel moment, car les manipulations ne me sont pas encore familières
Très beau texte, Catherine. Belle découverte, quand c’est le titre qui d’abord m’avait attirée. Merci.
merci, et le plus étonnant ( car c’est un souvenir d’enfance ) c’est que le livre en question disait « le silence éternels de ces espaces infinis m’effraie » !