J’en suis oui. Nous pensions que c’était la pénurie qu’il fallait combattre. Nous nous étions trompés. Nous avions imaginé des alternatives ; habitudes partout bousculées sur la Planète. Transfiguration, brutale, folle, à compter chaque rien. Les brises-nuages étaient nos nouveaux cieux. Tout était minuté, ausculté, monitoré : cuisine, toilettes, salles de bain de capteurs raisonnables armées. Nous nous étions trompés. On avait enlevé le sel. Les pipelines acheminaient leur trésor de la côte vers les terres. Le mal était ailleurs. Fluide tapi, irrigation maligne, dedans. Nous n’avions rien pu faire contre ce que nous appelions désormais le fléau des sangs-maux.
C’est grâce à vous que je me trouve ici. Un tweet de joie effrayée relayé par François Bon et hop ! Merci au tweet. Et à vous.
Bon été,
BD
Bonjour Bernard,
J’en suis ravie 🙂
Bel été également!
B-eau démarrage avec ce fluide, on est contente de faire votre connaissance au fil des jours à venir, bienvenue, Catherine SERRE
Merci Catherine pour cet accueil 🙂
Moi qui suis parfois tenté d’accrocher le ciel avec quelques mots, j’aime beaucoup ces brise-nuages.
Bonjour Will,
Accrochons ensemble le ciel tout au long de ce bel été qui s’annonce ici 🙂
Merci pour ce texte (et la photo) ! Gros d’intrigue ! J’aime beaucoup le rythme, heurté, les inventions verbales. Fragment de roman d’anticipation (quoique…) ? (Et j’adore votre biographie !)
Bonjour Emilie et merci pour ce message. Oui, anticipation ou pas? A très vite et bonne journée 🙂
J’aime beaucoup la façon dont vous créez un univers et y faites flotter la consigne par votre clin d’œil final.
Merci Laure 🙂
Pour ces premiers pas ici, j’avais envie de jouer tout en parlant de l’eau par son absence. Mon jeu de mots n’est pas très fin (je trouve, avec le recul) mais bon, j’assume 😀 Je me dis même que je pourrais éventuellement creuser cette histoire qui est née là.