Le visage débarrassé de la contrainte d’être. Plus de regard que pour l’intérieur derrière des lunettes devenues inutiles. Le nez pincé au milieu qui rassemble les traits contractés autour de la douleur. On sent la fin bientôt mais toujours l’élégance de ne pas lui accorder la moindre importance.
En son for intérieur : Forum ouvert à tous les vents, portiques éboulés, archéologie d’une vie en train de disparaître. Plus la force d’y écouter les instances de la conscience. Juste un souffle venu d’ailleurs qui emporte tout sur son passage. Plus de secret à protéger, juste cette évidence commune…bien pauvre, inutile même.
«… départ impromptu….désirs disloqués peu à peu…. lumière dissoute… espace sans fin…des visages qui se succèdent…. se désagrègent peu à peu les soucis…souvenir filandreux mais qui résiste… bribes musicales qui envahissent par vague…ressac de la vie qui va quand même…. roche raclée, usée, comme témoin qu’ici fut un temps….main maladroite….des creux , faiblesses disparues, emportées…. arrêtes orgueilleuse de résistances risibles…si encore on était un rivage…ineptie des pensées ancrées dans une histoires qui est déjà défaite…sans bataille puisque tout est dit depuis toujours… passer le relais….que se renouvelle l’éternel dialogue… en d’autres bouche les mots…sauf celui-là, l’inconcevable. »
et tous les vents dans le soliloque
Fort ! Très. Merci.