Mercredi 13 septembre : alors que la 12 bis ne va pas tarder à être révélée, je poste la proposition #12. Cette proposition de monologue, ce monologue qu’il fallait « distribuer » donc. Qui aurait le rôle ? Qui serait sur le fauteuil à oreille ? Comme ces dernière fois, d’abord un gros J’ai pas envie, puis un gros Pas de Panique puis un autre tout aussi massif Attends, laisse venir, tu verras bien qui parle, écoute, écoute, il y a quelqu’un dans le fauteuil. Et voilà que c’est mon deuxième personnage qui se met à parler, à monologuer, à profiter des circonstances pour affiner le pourquoi du comment de sa présence. Le titre semble se stabiliser. Ce sera Instants Jane, annonçant les fragments, la non-linéarité. Le monologue installe pour Maja une place nouvelle, elle aussi à une parole intérieure, nouveau miroir.
Jeudi 14 septembre : Ce matin, à travers la comparaison des deux entrées, je me demande si ma scène du 12 est allée assez loin… C’est vraiment passionnant d’entrer ainsi dans ce qui fait le caractère d’un texte, de ce que produisent les contraintes internes, le cadre plutôt car en 12 j’ai déjà » bloqué » mon personnage – dans mon texte face à une situation fixe et silencieuse, on peut parler d’image. Peut-être qu’il me faudrait renommer cela 12 bis, et revoir la précédente entrée au regard d’un effet de » foule » que je n’ai pas traité. À suivre.