C’est ainsi que commence sa vie parmi les livres qu’elle a pris l’habitude d’entasser et d’accumuler à chaque coins de chez elle, sur les parquets, en haut des étagères et presque dans l’évier prenant parfois à la légère l’ouvrage pour le lâcher finalement complètement après à peine quelques instants ; n’usant plus de lunettes et approchant son visage tellement près du papier qu’elle aurait pu rentrer dedans et se figurant pouvoir se remplir tellement de lire qu’elle aurait pu s’étouffer ; accumulant jusque sous l’oreiller des ouvrages sales et cornés dont elle ne sait même plus d’où il provenaient ; appelant des gens en secret la nuit pour leur lires quelques passages ; surlignant absolument tout ce qui lui plait et donc surlignant des livres la plupart du temps l’intégralité ; cherchant à tâtons la nuit des insomnies quelle ligne pourrait la tirer de l’ennui ; tirant toutes les leçons de la vie de vies imaginaires et inventées par d’autres ; colmatant les dessous de portes avec différents formats de poches qui eux, ne seraient jamais lu à moins que