Boulevard d’alsace-lorraine, non boulevard d’alsace et tu as perdu le numéro. Idiote-bête que tu es. Tu aurais du le noter. Tu perds le numéro et tu rajoutes un nom, rien que ça.
Rue du soufflier, 91 ou 96 ? il y en a un qui n’existait pas, mais lequel ? lequel était ta maison ? tu hésites. Evidement, ça non plus tu ne l’as pas noté, hein ? Idiote-bête encore que tu es.
Maurice Barrès II, ça on le tient, bien.
Nancy, dès que tu le penses, tu en pars. Il n’y rien là-bas, à part un parc, un paon, et une place dorée. Un appartement si vide, si vide, que tu t’y enfermeras et y enfermera ta compagne de l’époque. Idiote-bête et boulet.
Aix-en-Provence, rue de la treille muscate. Ça aurait pu, là, ça aurait pu. Mais non, tu avais emmené avec toi les Hauts-de-Blémont, l’île d’Oléron, Marennes, Villerupt et tout le reste dans ta petite valise. Tu les y avais laissé sans le savoir jusqu’à ce que la valise explose à l’intérieur de ton crâne et que tu aies de la treille muscate une impression de cage naturelle impossible à ouvrir de l’intérieur.
Metz, encore, un an d’arrêt.
Paimpol, Pleubian, Plouézec, Lézardrieux, Pommelin, Putain. Rien n’y fait. T’as toujours pas compris ?
Rennes ?
Tours ?
Place du Monstre !
Ben alors ? Toujours pas ?
Edinburgh.
Extinction des feux.
Retour Chaumont sur Loire.
Enlisée. Enlisée…enlisée ?
Merci pour ce passage à travers les noms propres , noms de lieux , lieux de vie .
Je vous en prie.