Place des premières clopes, dans l’abris en tôle brinquebalant, les talons sont bien trop hauts pour la traverser, se concentrer pour que la démarche semble naturelle, tu parles d’un défilé, la place des cars en guise de podium avec pour seuls spectateurs des adolescents boutonneux en quête de désirs maladroits. Place des bagarres, eh les gars y a baston ! Place des attentes silencieuses où seuls quelques crachats viendront rompre le mutisme involontaire de l’ennui. Échec de n’avoir pas su habiter plus loin que le bout de cette place du coin qui, bien que méconnaissable, continue à exercer son emprise tentaculaire sur leurs vies.
La place comme le centre des changements immobiles. Merci, Marie-Caroline !
Merci à toi Helena!!