J’entre dans vos histoires et vos imaginaires, je retourne en arrière, j’essaie de sentir ce que le texte me fait, de parler à tous et toutes, ce soir on est 13 à avoir un # 3, c’est jouable, car comment suivre des dizaines de contributions avec le temps qui se mange.
Je lis avec en tête que j’aime les petits matins de dimanche avec leur cadeau radeau qui arrive à bon port, ça réveille de bonne humeur, on guette et zou ! le voilà ! Et on embarque, vite ou moins vite, sans plan autre que garder le rythme, avoir le temps d’une pause avant la variation, rêver son texte, deux ou trois partis-pris et on s’essaie avant de lire vos essais, alors on se compare, on compare, avec les ingrédients qu’est ce qui en sort, des points communs, des grands écarts, j’admire les libertés, me trouve scolaire, et en ce soir d’injection de personnages me demande si la piste est « si » bonne, et puis flûte, la visite de Gertrude a été géniale et ça vaut de l’or, je m’aperçois que ce que je sais des Américains vient d’un livre critique uniquement, que je n’ai lu que ça et là des extraits, et que j’ai recommencé, j’ai lu Ida qui sert de prémices, et les Tendres boutons et Lève bas-ventre et Le Monde est rond, je pense à Laurence Vieille qui le jouait au théâtre ces jours-ci, aux conversations que nous pourrions avoir. Il est 18 h ou presque, à tout de suite,
… en passant par l’Amérique il y a Témoignage )les états unis 1885 1915) de Reznikoff c’est plein de personnages et de faits découpés au laser (je ne sais plus s’il y a beaucoup de noms )…
« alors on se compare, on compare, avec les ingrédients qu’est ce qui en sort, des points communs, des grands écarts, j’admire les libertés, me trouve … » en panne ce soir : il est 21H21 le vent retombe. Merci pour l’échange Catherine
De ce rituel qui nous accompagne depuis tant de temps, lire la proposition, lire la référence, lire au fond de soi, lire les autres. Et chercher le nord de l’instant, et le trouver dans des mots jamais lus auparavant. Regretter de ne pas lire l’anglais, une fois de plus. Dézoomer en collectif, écouter les silences. Et se laisser envahir par cette idée folle d’écrire.
Merci Catherine, à nos textes et nos lectures. Bonne journée.
Merci Catherine. Fascinant tant de lignes où conduisent la proposition et le texte de Stein et pourtant on reconnaît bien chacun dans son souffle. Un bel effet choral.
Merci Nathalie, Jean-Luc, Clarence et Nolwenn, ces partages après lectures sont des bonnes chambres d’écho, à s’entendre écrire,
Je déplore de n’avoir jamais assez de temps pour vous lire toutes et tous. Alors je me discipline : si j’écris un texte, j’en lis au moins un et je le commente. Merci pour cette ivresse du dimanche si vivante. Et terminer par l’évocation de Laurence Vielle au théâtre, merci encore.