J’ai tout oublié des personnages et de l’intrigue, reste le souvenir d’une émotion. Une émotion si forte, que c’est la mienne, un souvenir vrai. Et puis une ambiance, un monde fait de sensations, d’impressions, de notations qui devenait un monde dans lequel j’entrais et que j’avais envie de retrouver au fil de la lecture. Un voyage. La découverte d’un paysage qui m’était inconnu , une société, un mode de vie, des idées, des contradictions, des tensions, de la beauté aussi, de l’ambiguité. Comment les hommes et les femmes vivent, à quoi rêvent-ils, comment luttent-ils. Oui, c’est cela découvrir et ressentir, voilà ce que j’attends, pourquoi je continue. On se moque de moi si je dis que c’est un roman qui a compté. Je ne le dis pas, je ne le conseille pas. Je ne l’ai jamais eu (sans doute emprunté en bibliothèque). Aucune envie de le relire ou de voir le film. Il est là, c’est tout.
« Une émotion si forte, que c’est la mienne, un souvenir vrai. », le livre agit, et la lecture en est le bouillonnement, ce premier texte, Danielle, c’est ce qu’il nous fait par ici, comme une vague qui nous roule et nous secoue, mais on y retournera n’en doute pas,
(je rêve au fil des lectures de ces prologues, d’une liste des livres ainsi déclencheurs, en Septembre peut-être …, en un regard rétroactif, on sera étonnées, j’en suis sûre)
Bonne suite,
Cat
Pour sûr, on sera étonné car les livres les plus marquants sont souvent tus par leurs lecteurs et lectrices. C’est pour ça sans doute que je ne conseille que très rarement des livres et m’en laisse rarement conseiller.