Le jeune garçon il ne comprend pas — il interroge — pourquoi, les insectes — mais ce sont des guêpes, il dit — il faut les tuer, elles piquent
Son père il veut dire quelque chose à son fils de 12 ans et ménager aussi leur hôte qui sauve les guêpes venues boire dans la piscine — il ne trouve pas les mots — il appelle son fils par son prénom — sèche toi, il dit — et range tes affaires
La mère elle observe, silencieuse — elle partage cette attention aux non-humains de leur hôte animiste — un regard, un sourire complice — elle se souvient alors de ses salutations au soleil
Le dessinateur là mais pas là — absent — ailleurs — les guêpes, ça lui rappelle une histoire, une fois — il ne se souvient plus — ni quoi — ni où —pas grave, il dit — c’est sans intérêt, il dit — ce qu’il veut à présent, c’est ne plus rien faire — ne plus rien avoir — un grand appartement qui serait vide — vivre à l’hôtel
L’hôte il regarde attentivement la guêpe sauvée des eaux chlorées — sur la pierre chaude encore humide, l’insecte se traîne — sur la pierre chaude que le soleil sèche, l’insecte commence à nettoyer ses pattes arrières — un long moment — les paires de pattes se mélangent activement — puis soudain sur la pierre chaude, tremblement des ailes — une vibration — l’hyménoptère s’envole — il aime ce moment, un instant de vie
Très beau cet instant de vie !
A aucun moment elle ne croit qu’on veuille sa mort, l’abeille ! (Elle a des allié.e.s ). Majesté de son envol ébroué…
Merci Helena, merci Marie-Thérèse. Beaucoup de mal par ces chaleurs à faire du z’aile.
ne venir qu’après avoir écrit et savourer
(mais me dit que devrais le faire avant pour me donner courage, parce que cela semble si évident… même si justement moi ne le trouvais pas, et que j’aime que cela soit sur ces petits riens apparents comme le voudrais)