Parait qu’il faut s’imaginer Sisyphe heureux, selon Albert ou Kuki. Non pas parce qu’on est passé à ça que ce soit pire, mais parce qu’il a eu l’opportunité par la répétition d’effleurer quelque chose de rare, de très rare, voire d’unique.
A ne surtout pas nommer. Ou à surtout ne pas Hommer.
Eplucher des pommes. Elle le fait comme si elle entrait en compétition avec le meilleur éplucheur de l’univers. En tant qu’apprenti. Comme tout ce qu’elle fait d’ailleurs. Pourquoi ? Non pas. Mais comment, un peu. Au bout. Jusqu’au bout. Jusqu’au dernier souffle, éplucher LA pomme. Eplucher La Pomme. EPLUCHER la pomme. EPLUCHER LA POMME.
Et toujours. Et jamais. Encore un peu. Elle y est presque. Mais pas encore.
Un jour, peut-être.
Pour l’heure, il y a aussi la salade à laver.
t’as raison, c’est le »comment » qui importe – bon courage
C’est pas Martin qui dira le contraire, c’est sûr…merci m’sieur.
J’aime beaucoup.
Jusqu’au bout.
ah ben merci…jusqu’au bout.
J’ai adoré. merci
merci zaussi zalors.
j’y comprends que couic ça me fait venir : c’est elle que l’on matraque que l’on poursuit que l’on traque qui nous donne envie de vivre qui donne envie de la suivre jusqu’au bout jusqu’au bout.
Je sais pas si c’est la pomme, peut être l’absence de pépins.
Au contraire de l’opposé d’l’inverse…c’est quand elle découvre les pépins qu’elle se dit qu’elle a encore du taf, et qu’elle adore détester ça…
Ça me va.
Moua presque…
Je partage ce perfectionnisme dans l’épluchage comme en toutes choses… Ne rien laisserai hasard !
et c’est à ce moment-là que…