On entre par une porte vitrée à petits carreaux dans cette maison en forme de rectangle coupant son terrain en deux parties séparées par le bâtiment. La porte d’entrée donne sur le salon qui n’est pas très grand. Des tomettes rouges, froides au contact et irrégulières par endroit, couvrent le sol de leur aspect rustique en harmonie avec les poutres apparentes et les murs enduits à la chaux. L’œil est d’abord attiré par un joyeux méli-mélo de petites boules de poils brunes marbrées de blanc qui s’agitent dans leur panier au pied d’un sofa au revêtement crème et à motifs champêtres. A droite des chatons, en approchant de la grande table en chêne au centre de la pièce, la chaleur du feu dans la cheminée devient perceptible. S’y arrêter quelques instants pour s’y réchauffer les mains et prendre conscience d’un profond silence, malgré le crépitement des bûches et le tic-tac régulier de la grande horloge à balancier qui rythme le temps dans un recoin sombre de la pièce, près du passage qui mène vers la cuisine. L’odeur de la tarte au pomme en train de cuire dans le fourneau est un guide puissant qui attire vers cette petite pièce dont la fenêtre donne sur le jardin à l’arrière de la maison. Au fond du jardin une silhouette se dessine dans la brume automnale.