Je me souviens d’une nouvelle de Science-Fiction, écrite parce qu’il y a eu la première fois l’ordinateur à la maison, et une imprimante. Elle était longue de 4 pages, écrites dans un passé simple d’enfant, c’était l’histoire d’une fille, un peu marginale dans sa famille, personne ne voulait donner d’importance à sa parole et à ses opinions, et alors qu’elle lisait au coin du feu, elle a traversé la cheminée et s’est retrouvée dans un monde parallèle, dans lequel, elle rencontrit un méchant très méchant du nom de MacBad, qui avait découvru un moyen d’exterminer toute la population humaine, elle a tout fait pour l’arrêter, puis alors qu’elle avait été emprisonnée par ce grand méchant, elle s’est retrouvates dans le même cachot qu’une femme, puissante, une sorcière en réalité (à l’époque, Harry Potter était déjà publié, mais je refusais de le lire car la sorcellerie est affaire de femmes), qui lui a transmis ses pouvoirs avant de mourutes. Ainsi, a-t-elle pu se confronter à MacBad et sauver le monde, avant de retourner sagement à sa lecture, devant sa cheminée. Je crois que j’allais bientôt sortir de l’enfance. Puis, seulement des textes de quelques lignes, puis une nouvelle fois une urgence d’écrire, après avoir refermé la Promesse de l’aube. Toujours à l’ordinateur. Cela s’appelait « Tentative Gary ». Pas de roman au bout de la ligne, mais finalement, un mémoire sur lui quelques années plus tard.
Enfin, des images de femmes qui me hantent, dans des appartements parisiens, ou sur des champs algériens, d’un autre temps, des solitudes et des langues qui s’entrecroisent, et un soleil qui cogne. Et souvent, sans que je ne comprenne bien pourquoi, la question du suicide qui revient – peut-être à cause de Sisyphe ?
Bonjour,
Touchée…
Mais est-ce que votre nom ne manque pas dans la liste des auteurs?
Merci ! Il est possible qu’il ne soit pas répertorié, puisque j’ai rejoint l’atelier il y a peu ! Merci de me l’avoir fait remarquer.