Une rue une silhouette dans une rue, banlieue industrielle, un pâté de maison à destination des clones carré le quartier en boucle carré tourne tourne tourne seuls les numéros sur les portes égrènent le changement. Les pieds passent devant les commerces fermés, quelques réchappés des centre-ville les petits les modestes les utiles, encore, malgré le centre commercial tout petit d’une enseigne connu d’illustres géants qui raflent la mise pendant que la caissière foule du pied le béton, marcher marcher devise du pauvre qui fait semblant que tout dans la volonté, les politiques le disent il suffit de traverser alors marcher marcher, aller plus loin pour plus plus plus encore plus pour rentrer nid troué de claques les grosses mains attrapent les cheveux derrière la porte la terreur mais chut ça ne se dit pas la mère disait faut pas faire de vagues ma fille jamais ça reste à la maison entre toi et toi, lui ça ne lui appartient pas. Il faut tenir qu’elle disait alors les pieds marchent et longent les routes pleines de voitures qui vont ailleurs qui portent des rêves dans chaque habitacle on lui a dit tu n’as pas le droit de rêver. Elle y a cru au début et puis c’est qu’il était beau et souriant aimable. Avant avant avant.
Le matin elle se fixe un objectif couleur pour changer avoir l’impression de l ailleurs elle choisit une couleur et énumère sur son chemin la vie à hauteur monochromatique donne l’entrain qu’il manque pour se rendre à et peut être plus pour revenir à.
Derrière la porte blanche elle imagine une table bien rangée qui fume de douceur. Elle se dit qu’il doit bien y en avoir que c’est forcé pour que le monde tourne rond il faut quand même des familles qui rient. Elle s’imagine elle s’efforce elle se dit que c’est obligé ça tient la tête droite même si le dos courbe aux années.
On engendre et le mal grignote le cerveau des enfants et devient incontrôlable violeur assassin on engendre l’absence de limite la mère coupable toujours coupable la mère, le père accessoire violent mais accessoire à graine germée une lente éclosion à la brutalité virile l’enfant deviendra viril il deviendra un homme à poing c’est décidé à peine taille haricot. Elle se demande si une fille avait, elle ne préfère pas savoir le pire le moins mal on ne change pas ce qui est sauf à se révolter ce qu’elle n’a pas en dedans d’elle le souffle qui gémit se tait. Elle a attendu que le temps fasse effet il a modelé sa mort avant la sienne elle pensait souffler la croix au bout mais le gamin était trop grand trop longtemps à rester derrière la porte d’une ceinture tournoyant. Pourquoi les hommes portent des ceintures ? Pour les abattre à vif sur la chair, elle est sûr c’est leur première utilité, et le ceinturon lourd froid de sang séché se meuble.
Revenir aux pas, ses pas sur la route du pain, il faut du pain, les premiers ont déménagé le second mort mais la reprise parce qu’il il faut du pain. Ça nourrit la bouche des bas du bas. Depuis qu’elle n’est plus obligée elle n’en mange plus la boulangerie a encore changé de tête mais la mie ne passe plus sa bouche.
Les pas sont libre de passer devant sans prendre la baguette de l’alpha devant sa télé pas content de sa journée rude qu’ il dit comme si la sienne porté par les fées.
Du monde lumière au monde silence du brouhaha à la retenue pointe des pieds même le chat se rend anonyme à ne pas réveiller la bête.
L’homme bête l’homme gras les yeux rage derrière la porte l’homme transpire de mots colérique. Ses pas mène à une porte qu’elle préfèrerait ne pas franchir. La main sur la poignée chaque soir elle attend le mot qui coupe ses pas. Avancer disait la mère.
J’ai adore tomber sur votre texte ce matin, merci.
adoré*