#été2023 #00 | et puis la langue et puis l’émoi

Posté le par
Tony Johannot_1861

un texte dit mes tripes féministes avant de le reconnaître
un texte dit l’exigence de la langue couplé à l’abandon fiction
un texte révèle malgré l’essence envolée
jamais relu caressé le souvenir l’émerveillement intact la sensation du fort
et puis toujours la recherche des relations à l’autre biaisé
un texte crache sur mes entrailles remue la boue et prend ma main
l’adolescence émoi et la lettre chuchote la grandeur
une femme prescriptrice dira l’écriture à déployer dans un coin de tête encouragera le mantra
le genre flou pour crier à travers les siècles je découvre la beauté
un pantalon traduit convention et des lignes racontent l’aplomb
Ose sans consensus chuchote la langue qui ne se souviens plus mais sait l’effet rendu chez l’adulte devenu

6 commentaires à propos de “#été2023 #00 | et puis la langue et puis l’émoi”

  1. Quel début Jen, à la fois le rude et le doux, le cri et la timidité, et l’absence de marque sauf pour Ose, ce grand cercle que nous allons explorer avec toi au fil des semaines ?
    Belle suite !
    C

    • Aha oui je vais essayer! Catherine j’ai commandé la maison de mues dès sa sortie mais jamais arrivé en rupture chez A le mauvais! Je pense aller au festival voix vives je l’y trouverais?

    • Merci Laure! Je m’y remets doucement! Que j’aime explorer les frontières lointaines qui ont porté mes mots! 🙂