Elle est là la maison, sur cette coupure de journal jauni trouvée dans un tiroir, ou du moins un bout de la maison, le coin avec un morceau de fenêtre aux volets fermés à chacun des deux étages et la grille peinte de clair, à côté du café qui est l’objet de la photo, au dessus du titre d’un article qui dit qu’on a arrêté Remoulin à la terrasse du Café de la place.
Elle était là la maison aux volets entrebâillés à côté de la grille écaillée et du Café des amis lors de la première rencontre avec Bernard Ducrozet.
On la trouve, juste évoquée, dans une lettre de Clarisse qui est heureuse de l’imaginer comme un oncle bienveillant maintenant au repos chez lui et le remercie pour sa lettre qui parle en souriant comme savait le faire et pour le dessin qui l’accompagne.
Elle était là, devenue familière, point de ralliement immuable, si ce n’est le portail repeint en noir, pour presque chaque rencontre du groupe d’amis.
Elle est là, face à la brasserie de l’autre côté de la place, où Mare-Jeanne, désignée comme mandataire et Marion « son appui » attendent, devant des tasses de café au fond desquelles le sucre fondu laisse une trace, l’arrivée du notaire, échangeant quelques mots las en regardant l’ancien café devenu snack.
(bon, du coup je vais tout relire, c’est un fragment de mosaïque et je sais ou sens que l’image entière est forte) (et belle)
tu es trop gentille… si mosaïque que pas certaine que tu t’y retrouves 🙂 – moi programme gros ménage cour et un peu antre (même si pas suffisant et avec pauses allongées) tenterai lecture ce soir (si navrée de négliger ceux que j’apprécie, ceux que ne connais pas)
Quelle belle idée et si bien menée ! Je vais lire la suite…
merci Anne