On est à la campagne à une dizaine de kilomètres de la ville principale du département un accès difficile si on ne possède pas de véhicule ou des jambes entrainées un GR passe à proximité. La départementale, entre champs près bâtiments agricoles et industriels ronds-points non illustrés, il n’y a rien de notable à figurer, campagne à faible densité de populaire – multipliée ces dernières années par la poussée de quelques lotissements à maisons différenciées – vue dégagée à relief. Le village de sous – hiérarchie historique moyenâgeuse de trois villages qui se succèdent jusqu’à la colline un mont. Celui du haut possède les ruines du château, celui vers qui l’on va une belle église classée et celui du de sous, un passage, au carrefour de trois routes, une voie de chemin de fer venait compléter la circulation, aujourd’hui devenue piste cyclable et pédestre. Au carrefour, le ruban gris rectiligne s’élance, amorce la montée par un faux plat, un petit pont, un dos d’âne bordé de part et d’autre de vaches noires et blanches paissant nonchalamment, un autre faux plat, deux maisons. Le cimetière sur la gauche avant la pancarte annonçant le village sur la droite, les containers à tris et les morts sont aux extrémités – ne pas troubler le sommeil des vivants, de la centaine d’âmes référencées dans le village. La maison est la troisième à partir du cimetière, un portail de bois bleu des murs en pierres dans des nuances de jaunes, de la végétation luxuriante, au bout de l’allée, au-dessus du niveau de la route. Le crépi, les volets rappellent la couleur du portail et des murs soutenant le talus et la terre, elle dessine un L, porte fenêtres et chien-assis, terrasse, encadrée de nature savamment disciplinée. Une vielle auge jardinière, un cochon rouge de chine, citronniers, bougainvilliers, oliviers, bambous, bananiers, ginko, tilleul … pelouse desséchée, arbres d’origine en bordure du terrain.