Il est timide le surgissement refoulé loin du cadre de l’exposition du devoir je ne l’ai pas non plus partagé peux pas mettre tout sur le dos des autres – parler de moi – que de moi – priorité justement – j’en connais tant pourtant des mots quand le corps déborde que la tête vacille j’ai les ai écrit à l’âge de l’amour maladroit de l’ennui de l’envie furieuse de crier contre de voler vers quand on n’est qu’on naît dans un monde où on ne dit pas. Il est timide le surgissement, repris à plusieurs fois, se manifestant chaque fois que le désir surgit celui du corps qui absous la tête laisse libre cours à un échange épistolaire une correspondance pour coucher sur papier l’absence le bouillonnement intérieur. Il est venu le jaillissement des pages chargées de noir il y a une dizaine d’années pour me tenir debout face à la souplesse du papier au soutien de la ligne qui permet l’appui éjecter expulser sans entrave ce qui tourne qui s’emmêle se noue en un magma furieux, pour dire la colère, la tristesse, le chaos. Il est timide le surgissement il a croisé l’envie tenir la promesse que je mettais faite il y a si longtemps il a rencontré l’opportunité d’un atelier d’écriture il a choisi le plaisir du texte que l’on partage, il attend le bon moment le jaillissement d’une écriture au long court…