Assise au PMU à l’angle de la rue en plein vent près de la laverie où elle ira ce dimanche, Diane boit son café crème au milieu des hommes et leurs bières. (…)
le Tiers Livre | écrire, publier, explorer
la plateforme de publication collective des ateliers Tiers Livre
Assise au PMU à l’angle de la rue en plein vent près de la laverie où elle ira ce dimanche, Diane boit son café crème au milieu des hommes et leurs bières. (…)
J’aime bien ton projet de donner la parole aux invisibles. Je crois que je l’aimerais mieux encore si tu expliquais ton empathie pour ces invisibles qui a l’air réelle et non voyeuriste.
Merci Danièle pour ta lecture. Je distingue deux choses, ce que je vis dans mon travail avec les gens et ce que j’écris en fiction. Et comment être fidèle aux deux tout en étant dans le champ de l’imaginaire et de la liberté créatrice. Je t’invite à lire le manuscrit qui sera présenté le 30 qui a avancé sur la question. Bonne journée.
ah ce besoin d’appartenance qui nous saisit parfois, quitte à faire un
180 ° ; pas facile sur stilettos… saisi sur le vif. Merci.
JM
Merci Jean Marie, les stilettos, j’adore !
Ca flotte mais il y a comme un suspens en deça. Quelque chose de sourd. On ne sait pas trop ce qui se raconte même si on sait que quelque chose a lieu ou aura lieu. C’est beau ce texte merci !
Merci Sybille, j’aime cette idée que tu perçois dans ce bout de texte, c’est très encourageant. Bonne journée.
L’impression très nette d’avoir vécu ça, par le passé. La laverie, le café au lait (j’ai tout transposé à Bruxelles), la présence des autres, de ceux qui se connaissent, enfin tout ce temps où l’on ne se décide pas à partir. la solitude. (eh non, jamais je n’aurais pensé demander à des hommes si je pouvais aller travailler avec eux ! mais à elle il lui semble que ce serait « se laisser emporter par ce qui pourrait advenir et découvrir »)
Diane savoure son café et s’y accroche comme à une bouée de sauvetage à laquelle elle s’agripperait pour ne pas sombrer, pareil au jour où elle était tombée par inadvertance du bateau par-dessus lequel, elle s’était trop longuement penchée.
Merci beaucoup Véronique, je ne pense pas non plus que j’aurai osé demander à des hommes de partir travailler avec eux mais la fiction nous emporte parfois. Merci pour votre regard et je m’en vais vite vous découvrir à mon tour très bientôt.
Heureusement qu’il y a la fiction pour nous faire aller où nous n’oserions pas !!