Il ne lit jamais ou presque. Sa mère a beau lui acheter des livres, il laisse la poussière envahir ses étagères et aligne les ouvrages qu’on lui offre sans jamais les ouvrir. Il ne lit jamais car il préfère le monde virtuel et ses écrans, l’univers illimité et infini de l’internet. Aujourd’hui, il quitte le nid familial et part s’installer dans son meublé à plusieurs kilomètres de ses parents. A t’il emporté un livre ? Peut-être quelques uns malgré tout. Et il plonge dans sa nouvelle vie, sa mère range les livres qu’il n’a pas lu et le temps file.
Ce matin-là, elle reçoit un colis et reconnait son écriture à lui. Elle l’ouvre et découvre un mot Merci de me le prêter lorsque tu auras fini de le lire et un gros livre intitulé La maison des feuilles de Mark Z. Danielewski. Elle l’appelle aussitôt: » Mais comment connais tu ce livre ? » et il lui raconte. Depuis peu, dans son univers numérique, il a découvert, the liminal spaces, les espaces liminaux, les backrooms, les couloirs sans fin, les pièces désertes, pas de frontières, pas de début, pas de chemin tracé et au détour de ces recherches a entendu parler de jeux vidéos et de ce livre de Mark Z. Danielewski. Il a pensé qu’elle l’aimerait sans savoir qu’elle en avait déjà entendu parler. Il l’a acheté pour elle et pour lui. Elle a souri.
Quand la littérature et le numérique se rejoignent...
oh j’imagine ton émotion (enfin je projette peut-être)
Oui Caroline, j’ai voulu partager cela ici et avec vous parce que c’est quand même incroyable, incroyable. Merci à toi. Bisous.
incroyable (mais en voilà un garçon bien élevé…) :°)
merci piero et baisers.
Ils savent nous étonner et ont des ressources-sources insoupçonnées !