Je n’ai pas assez parlé de cette odeur, ce parfum d’épices au sortir du souk, des effluves comme des échos, émanations diffuses qui lentement s’évanouissent dans le T shirt roulé en boule. Une légère odeur de tabac froid imprègne la pièce, aussi, senteurs de cuir et de rose, fragrance chimique du gel douche, fruit de la passion, vanille, patchouli, odeur poivrée et douce de la sueur à travers la laine et le coton qu’il porte à même la peau, odeur sourde, sécrète, puissante des cheveux drus et poivrée, tendre et laiteuse du sexe, de l’entre cuisse, d’anfractuosites, commissures, orifices négligemment offerts, odeur chaude et généreuse du pain grillé et presque rance du café lyophilisé, odeur des feuilles et du goudron, relents de réglisse qui s’élèvent en vapeur quand la pluie grasse frappe le bitume chaud six étages plus bas.
entre parfums d’épices et odeurs d’anfractuosités humides glissant rapidement vers celle du pain grillé
merci pour ce panorama
oui. l’espace ouvert de l’intimité. de la confidence, du chuchotement. de l’alcôve.
oui c’est exactement cela…