Diane se sent riche dans ce territoire, pas riche, mais avec suffisamment d’argent, pour ne pas avoir à y penser. Elle veut un vêtement, elle se l’achète, un café, elle le paie en espèces, monnaie tranchante sur le comptoir et y laisse un petit pourboire, regarde son compte en banque à la fin du mois et apprécie le montant restant. Elle ne se sent pas mieux que les autres mais plus à l’aise certainement. Elle travaille mais ne dépense pas, se rend au distributeur et y prend quelques billets, pour la semaine à venir et peut-être même deux, n’utilise jamais, au grand jamais, sa carte bleue. Est-elle coupable d’avoir ? Non, c’est tout, c’est comme ça et ça ne durera pas.
Diane se sent pauvre lorsqu’elle retourne chez elle, pas pauvre mais moins aisée, plus à dépenser, café, péage, aire d’autoroute, essence, enfants, factures, loyer, etc. En est elle malheureuse pour autant ? Non, c’est tout, c’est comme ça et ça ne durera pas.
Bien enlevés, ces deux petits blocs en écho
superbe… merci Clarence…
(même si je ne les ai pas lus en continuité des épisodes précédents)
Double six comme on dit aux Petits chevaux, bref ça caracole ! Et elle en double creux est vraiment bien ,
mais alors rien ne dure…(quelle concision…!)
Je me demande quelles interrogations vont surgir suite à cette lecture des questions que ne se pose pas Diane.