Partir à vingt-trois ans est difficile pour celui qui part, pour ceux qui reste. Line vient de terminer une mission d’un an à l’étranger, qui a été pleine de difficultés assez lourdes, et elle est dans l’aéroport, pleine de questions. Elle veut rester un peu plus, hésite, elle a fini l’année et veut visiter un peu plus ce pays dont elle ne connaît rien finalement. Elle appelle sa mère, je rentre je suis dans l’avion, un silence puis la voix tranquille de Marie, c’est une bonne décision, appelle-moi, le voyage est long. Elle n’est pas aussi calme intérieurement, dur les enfants si loin, pas l’habitude encore, pas heureuse la discussion au téléphone, engueulade même, rentre, dépêche-toi. Elle arrive à Barcelone et intérieurement soupire de soulagement. Tous ces passagers, les appels ou précautions de la voix neutre par micro et mes bagages les récupérer et appeler maman, oui, tout à l’heure. Marie vient de recevoir le message attendu, ah! Barcelone, oui je peux aller la chercher s’il y a problème, c’est la première fois qu’elle part, elle ne se rend pas compte et puis toutes ces explications au téléphone entre nous, pas l’habitude. Line est rassurée, puis appelle sa mère, l’échange est serein, complice, elles envisagent déjà la suite, la prochaine fois…