L’un tourne autour de la montage avoir de choisir l’angle. L’autre trace au sol un cercle à l’intérieur duquel le rite sera. Il prend des feuilles de papier, coupe, plie. Il n’y a probablement pas d’agrafe ou un fil cousu par un adulte. Le secret est de mise, le secret est le dieu. Les pages sont érigés, petites. Elles tournent. Il a décidé d’être dans le journal. Il inscrit la date. C’est l’après-midi. C’est l’été. Il a plu. Le blanc est devant lui, plus petit qu’un livre, il pourrait tenir dans une poche. Il note des phrases simples, des faits. Il en a vite fini : l’enfance est morne. Devant les yeux, les mots ; derrière, la journée : mousse, algue, brume. Il y a de l’air entre les mots, tout est encore dedans, rien n’a été capturé. Il faudra plusieurs jours de l’exercice répété avant la foudre : il est impossible de dire.
La scène apparait comme un rêve…
ça me renvoie à Blanchot dans le pas au delà : « Il n’y a pas de mots dans la langue de l’angoisse pour dire : cela est possible. »
Merci beaucoup pour ton commentaire!
Du mystère, du présent, des mots.. et l’enfance. Ca m’intrigue. Et c’est beau.
Merci Annick!