et puis jouer, jouer encore

Hiroshima, novembre 2019

— les cercles blancs sur un quai de gare comme archipels pacifiques
— rues assourdies en lettres capitales
— l’odeur des tarmacs / un vol de nuit / illuminations urbaines vues du ciel
— être au monde / oublier la distance / succomber au vertige 
— l’obscur incertain des rêves 
— l’inquiétante étrangeté d’une image d’enfance, une baleine échouée 
— temps replié / un ventre / une forteresse 
— l’ardeur rousse d’une forêt de séquoias   
— et puis jouer, jouer encore 
— l’ivresse des draps 
— un mirage amoureux soulevé du sol / l’intimité d’une voix 
— écorcher les nuages aux frontières 
— marcher sur l’écume    
— sauver la dune / l’estuaire / le soleil / ta peau 
— tenir, tenir tête aux vagues 

A propos de Caroline Diaz

Née un 1er janvier à Alger, enfant voyageuse malgré moi. Formée à la couleur et au motif, plusieurs participations à la revue D’ici là. Je commence à écrire en 2018 en menant un travail à partir de photographies de mon père disparu, aujourd'hui c'est un livre, Comanche. https://lesheurescreuses.net/

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