— les cercles blancs sur un quai de gare comme archipels pacifiques
— rues assourdies en lettres capitales
— l’odeur des tarmacs / un vol de nuit / illuminations urbaines vues du ciel
— être au monde / oublier la distance / succomber au vertige
— l’obscur incertain des rêves
— l’inquiétante étrangeté d’une image d’enfance, une baleine échouée
— temps replié / un ventre / une forteresse
— l’ardeur rousse d’une forêt de séquoias
— et puis jouer, jouer encore
— l’ivresse des draps
— un mirage amoureux soulevé du sol / l’intimité d’une voix
— écorcher les nuages aux frontières
— marcher sur l’écume
— sauver la dune / l’estuaire / le soleil / ta peau
— tenir, tenir tête aux vagues
merveilleux… lire, et oui s’émerveiller (pour autrui et pour le plaisir des mots qui transmettent)
oh merci pour cet écho, qui me touche presque autant que ton texte, Une vie.
« écorcher les nuages aux frontières… » et rêver avec tes images
merci Nathalie