Quand l’été s’abat en ville, les volets baissés font de la pièce close un puit de fraîcheur. Il parle rarement de la Méditerranée au bord de laquelle il a grandi. Quelle place occupe-t-elle dans son corps? Une mer natale ne s’oublie pas comme ça. Le bleu qui l’habite trouve écho dans des fragments de ciel aperçus depuis une fenêtre. Il afflue par vagues de craie sur le papier, renaît dans la main, sous le pinceau. Salonique, Tunis, Marseille, où êtes-vous? Aux murs qu’il recouvre d’esquisses, dans les souvenirs de larmes et de sel d’une vie presque oubliée.
Texte et titre magnifiques. Merci.
L’exil ne peut que se chuchoter, comme si la honte de la misère avait obtenu un laissez-passer. Merci pour ces souvenirs de larmes et de sel
C’est vraiment beau, touchant. Merci.
une mer natale, quelle belle image
Tout simplement magnifique
Superbe!