Je suis entrain de rattraper mon retard en regardant les zoom du module de formation auxquels je n’ai pas pu assister pour l’instant (mais je ne désespère pas de finir un jour à l’heure pour vous joindre si c’est ok pour le groupe que je débarque d’un coup? )
A la suite de la proposition sur Espèce d’Espace j’ai tenté une proposition d’écriture autour de la ville avec un groupe et j’ai partagé par mail l’expérience; Du coup avec la création de cet espace sur le blog je partage cette proposition d’utilisation du texte que François a cité dans la vidéo de formation de formateur. Celui qui parle de la ville. Je n’ai pas le bouquin mais j’ai été accroché par ce passage et surtout sur l’idée de faire écrire différemment sur la ville.
Séance 5 – Mardi 29 Juin
Comment décaler le regard, comment avoir des mots que l’on récolte sans avoir à quoi ils vont servir et qui, dans un deuxième temps vont influencer l’écriture.
J’aime utiliser d’autres supports que le texte en premier pour faire sortir des listes de mots. Et sur la question de la ville, il y a ce travelling époustouflant dans le film Shame de Steeve Mc Queen (le réalisateur, pas l’acteur 🙂 ) qui m’a donné envie de partir de là.
Shame – Steeve Mc Queen travelling 38mn45 à 40mn50
https://drive.google.com/file/d/1-2wpiB4BgvkXOptESddgGnYrgJpQIt_E/view?usp=drive_web
1. Regarder la vidéo une première fois sans rien noter
2. Regarder la vidéo une deuxième fois en prenant des notes rapides : couleurs, bruits, mouvements, choses, personnes, détails….
Espèce d’espace – G. PEREC
Je leur ai proposé d’écrire leur propre Méthode pour Connaitre une ville en utilisant obligatoirement les début de phrases proposés par Perec lui même et de poursuivre en utilisant le plus possible les mots récoltés à partir de la vidéo, ce qui a permis de produire des images différentes, de décaler le regard habituel porté sur la ville, de sortir des clichés..
LA VILLE, QUE + INFINITIF (incipit, ou lanceurs de phrase, du chapitre « La ville», p 119-123 d’Espèces d’Espaces), à vous de vous en servir si envie…)
Ne pas essayer trop vite de…
D’abord, faire l’inventaire de…
S’intéresser à ce qui…
Reconnaître que…
Bien noter que…
Se souvenir aussi que…
Qu’est-ce que…
Pourquoi dit-on que…
Il y a quelque chose d’effrayant dans l’idée que…
Ce doit être hyper riche ce qui naît de tout cela. Merci pour ce partage. Je n’anime pas d’ateliers d’écriture mais il m’arrive dans animer sur des questions d’aménagement du territoire et je crois que la méthodologie pourrait très bien être transposée à cet autre contexte, on y ajoutant sans doute une pincée de poésie 🙂
Merci beaucoup pour ces pistes. C »est une approche qui permet à tous les publics d’écrire et doit être d’une richesse inouïe à la lecture.