La chambre dans la maison neuve, à l’étage. Choisie tout au bout du couloir face à l’escalier, à gauche en entrant, la lumière vient du Velux. Pour voir les vaches du voisin paître dans le champ, il faut se mettre sur la pointe des pieds. Au fond, le placard avec ses deux portes blanches en accordéon. A gauche, un bureau en bois et une chaise en plastique avec des pieds en métal qui ne font pas de bruit sur la moquette beige à bouclette. Dans l’espace rectangulaire entre le bureau et la porte : un fauteuil pour s’assoir sous le poster de Grease punaisé sur la tapisserie vert amande. Depuis la porte de la chambre le lit ne se voit pas. Une échelle de meunier permet de grimper dans les combles aménagées, le lit est là-haut. Il faut se pencher, la tête touche les pentes lambrissées. Une lampe posée à côté du sommier s’allume soit depuis l’interrupteur situé en bas de l’échelle soit avec le bouton près du lit. La nuit, depuis ce cocon, les seuls bruits sont le vent et la pluie.
une chambre pour l’âge où on peut monter sans danger à l’échelle et où a un besoin d’indépendance et d’espace bien à soi
Merci Brigitte pour ta visite et ton commentaire.
Puisque c’est de saison, je te souhaite une heureuse année d’écriture.