Tenir l’enfant dans les bras. Avec tout l’abandon que lui donne une forte fièvre venue dont ne sait où. Sa fragilité ainsi offerte. Ne pas pouvoir poser l’enfant nulle part. Respirer son souffle. Le guetter avec angoisse. Espérer un mieux..
Toucher le front à intervalles réguliers. Sursauter à chaque quinte de toux épuisante. Vouloir soulager. Être inefficace. Sentir l’enfant rechercher juste la sécurité des bras. Bercer un peu. Chantonner des musiques douces. Caresser la peau fragile.
Relier son souffle au sien. Trouver sa cadence. Se caler le dos avec des coussins. Lui sourire et dire de petits mots de douceur. Bercer et remercier du cadeau de l’enfant . Cette confiance totale accordée. Et l’apaisement enfin.
Quelle tension que cette 2ttention portée à l’enfant. Uk beau texte. Merci Solange
Un havre de paix
on a envie d’être contenu dans ces bras-là
merci Solange pour ce texte si doux… (il m’a fait du bien de le lire, je ne sais pas pourquoi….)