Il faudrait une écriture verticale pour tenter de dire l’immobilité devant. Puis le balancement du corps. Les grimaces aussi, la pitance du miroir. La sollicitation venue dont ne sait où à ouvrir ses entrailles comme celles d’un poisson. Et le corps étiré reposant sur des pointes de pied, tendues comme la main à l’approche de la clé.
Au bout des doigts, l’objet de convoitise. Toujours tendue à se casser, parvenir à vaincre la résistance de la clé. On croirait, l’oreille prête à l’entendre, avoir dit la formule magique du sésame ouvre-toi. La porte lentement se détache, aspirée vers un côté, le droit. Elle bute sans bruit, le dedans se dévoile.
C’est le petit tiroir l’important. Caché sous l’étagère des draps et des serviettes, il renferme la mère. Il faut encore tirer, forcer son ouverture. Et la substance enfermée à l’intérieur, celle d’effluves éparses, celle du parfum du dimanche, s’échappe sans retenue. La main se tendrait bien et la recueillerait.
« la pitance du miroir » « le tiroir qui renferme la mère… » sur la pointe des pieds peut-être mais tellement là : devant e dans le mouvement