Une chambre mansardée, une chambre sous les toits. Le lit à une place aux fins montants en bois tourné est placé face à la porte sous une petite fenêtre de toit et bordé tout du long d’une étagère basse (de style cosy) peinte en blanc sur les planches desquelles sont disposés quelques livres, de menus objets, un réveil-matin, une lampe de chevet. Couché, on peut voir le ciel et face à soi, à gauche donc de l’entrée, une petite garde-robe blanche également peinte en blanc, à deux battants, celui de droite étant moins haut, faisant dans l’armoire une ouverture assez haute où des objets sont disposés comme sur une scène. Les murs, le sol, le plafond sont blancs. Face au lit, parallèlement à lui, à droite en entrant, un petit bureau aux montants en acier noir et à section carrée qui comporte sur sa droite deux tiroirs blancs. Le plateau principal est en mélaminé noir. Ce sont les seuls meubles épargnés par le souvenir. Au dessus du bureau, un poster de chevaux camarguais galopant sur une étendue d’eau. Ailleurs, peut-être l’image d’un chanteur en vogue du moment. Au sol, le plancher de bois est peint en blanc. Certaines planches peuvent en être soulevées. Des objets y sont cachés. Trois voiles rectangulaire (faisant chacun un tiers de la hauteur de la fenêtre) ont été habilement suspendus à trois hauteurs différentes (haut, milieu, bas) de la fenêtre de toit, pouvant créer l’illusion brève en entrant dans la pièce que le ciel en est entièrement recouvert. Ils sont purement décoratifs.
Beaucoup de détachement, presque du flou et présence forte de la couleur blanche
les objets cachés sous le plancher retiennent l’attention, on suspend un bref instant son souffle, comme une bribe de secret à peine évoquée, surtout pas dévoilée…
Oui, trop de détachement. Je m’en suis rendue compte en te lisant. Je ferais peut-être une deuxième version. J’ai été trop vite.
j’adlirais la neutralité du ton aussi.. sincèrement
avec ls petites malices cependant comme les lattes de parquet que l’in peut soulever pour ouvrir cachettes
Oui, le blanc, comme des pages blanches où la mémoire voudrait se déposer…