Lit cosy aux livres rangés, marbre blanc de l’immense commode maculé de taches de colle et de peintures, un tiroir boîte à outils, la fenêtre étroite, sa persienne verte écaillée, odeur de solvant et d’huile de lin
Immense lit où elle dormait, le revolver d’ordonnance dans son étui jambon dans le tiroir de la table de chevet, le juxtaposé Verney-Carron, calibre 20, sur la commode de noyer blond
Moquette marron, accès à un balcon, à une salle de bain, une plaque de cuisson et un réfrigérateur derrière la porte qui se déplie dans le mur, kitchenette au pied du lit
Clic-clac de luxe avec vue sur la mer entre deux murs blancs
Un couloir étroit avec un lavabo trop proche du lit étroit, couloir sans fenêtre
Dortoir de hamacs où il est difficile de trouver le sommeil, de respirer, de se sentir en sécurité. Les moustiques sont plus à craindre que les armes automatiques
Déluge sur la ville, une fenêtre à petits carreaux concentre les lumières humides. Il y a du jaune dans ce brouillard bruyant qui frappe à la vitre
Grand lit de luxe d’où voir le levant, les étoiles et des lumières italiennes. Seuls Ubac et Bram Van Velde pour rompre les murs blancs. Il y a du bleu, du gris, de l’or à l’horizon. Et dans la nuit parfois, les cris du vent fou ou le spectacle indicible des foudres au-delà des îles voisines
Ses chambres flottent merveilleusement avec ou sans étoiles … « une fenêtre à petits carreaux concentre les lumières humides. » une image qui me parle… un Bram Van Velde dans une chambre écarte le danger des armes
Oh merci Nathalie. Dans vos écrits et dans vos photographies je trouve aussi, souvent, des images qui me parlent. Merci, merci Nathalie.
On trouve un cosy aussi chez moi – ce doit être générationnel – que de belles choses là-bas l’or des lumières…
Merci Piero de tes passages et pour notre génération.
mes cosy sont plus vieux que les votres
et je n’ai jamais habité ces chambres maiis en quelques mots vous nous les avez données
Merci Brigitte. Nos cosy fan tutte.