Extrait :
Moi : Pouvez-vous juste décrire meubles, objets, fenêtre et porte sans donner de précision quant à ce que cela permet.
ChatGPT :
Bien sûr, je vais simplifier la description en me concentrant uniquement sur les aspects physiques des meubles, objets, fenêtre et porte sans entrer dans les détails fonctionnels :
Un lit, solide et centré, trône au milieu de la pièce. Il est drapé d’une couverture aux motifs géométriques. À côté, un bureau accueille des cahiers alignés, des crayons émoussés et une lampe de bureau. Les murs, décorés de posters écornés et de coupures de magazines, témoignent de l’évolution des passions.
La fenêtre, encadrée de rideaux floraux, offre une vue sur l’extérieur. Une porte, ornée de décalcomanies décolorées, mène vers l’inconnu. Sur le sol, un tapis usé recouvre le plancher, parsemé de jouets éparpillés. Des étagères, chargées de souvenirs, ornent les murs.
Moi :
C’est beaucoup mieux. Je ne veux plus de « témoigne ». Je vais vous préciser les objets que je voudrais voir dans la pièce. Un lit en bois à deux places très haut recouvert d’un couvre-lit de soie verte doublé de petits carrés crochetés en coton beige dont les bords froncés ne sont jamais bien ajustés et tombent tantôt à gauche, tantôt à droite, une moquette mouchetée qui n’empêchent pas le parquet du dessous de craquer sous le pas, un bureau de bois brut fabriqué par le grand-mère charron, dont le plan incliné retient mal les livres et les cahiers et éjecte tôt ou tard tout crayon, une fenêtre à trois vantaux qui descend au hauteur de mollet, des voilages à mi-hauteur, des étagères remplis de livres jamais lus, une garde-robe en contreplaqué marron avec une petite clé dorée et le clic de l’aimant quand la porte se referme.
ChatGPT :
Bien entendu, je vais intégrer ces éléments spécifiques dans la description de la chambre d’enfant des années 1970 :
Un lit en bois à deux places, imposant dans sa hauteur, se dresse au centre de la pièce. Il est paré d’un couvre-lit de soie verte, doublé de petits carrés crochetés en coton beige. Les bords froncés de la couverture ne se laissent jamais apprivoiser, préférant tomber capricieusement à gauche ou à droite. La moquette mouchetée ajoute une couche de douceur, mais ne parvient pas à étouffer le parquet qui craque sous chaque pas.
Le bureau, œuvre artisanale en bois brut confectionnée par la grand-mère charon, trône avec une certaine rusticité. Son plan incliné, souvent récalcitrant, peine à retenir les livres et les cahiers, et chaque crayon semble destiné à une évasion prématurée.
Une fenêtre à trois vantaux descend jusqu’à hauteur de mollet, offrant une vue sur le monde extérieur. Des voilages à mi-hauteur filtrent la lumière, créant un jeu d’ombres délicat dans la pièce. Les étagères, remplies de livres qui n’ont jamais été lus, bordent les murs comme une promesse d’aventures futures.
La garde-robe en contreplaqué marron, dotée d’une petite clé dorée, émet le clic caractéristique de l’aimant lorsque la porte se referme. Elle conserve les secrets et les trésors enfouis derrière ses portes, témoignant de la vie quotidienne de l’enfant dans cette chambre empreinte de nostalgie des années 1970.
Conclusion :
Après avoir lu la nouvelle de François écrite avec IA, cela m’a donné envie d’essayer, parce que j’étais en panne d’inspiration et surtout que j’avais déjà tant décrit toutes mes chambres d’enfance et plus du tout envie d’y revenir. Mais jouer avec chat GPT, pourquoi pas ? En définitive j’ai dû faire le travail moi-même, lui donner du grain à moudre, retrousser mes manches pour y aller dans cette chambre qui n’est même pas tout à fait de mon enfance, mais qui se présentait là maintenant. François savait mieux se faire entendre de l’IA qui supprimait ce qu’il voulait, ponctuation, adjectifs… Pour ma part, je me suis arrêtée à cette version pleine de « se dresse », « trône », « comme en témoigne », bref à force j’ai eu envie de m’y coller moi-même et déjà merci pour cela, Intelligence Artificielle. Elle avait réussi à briser « la solitude de l’écrivain » . Et je retiens : « l’évasion prématurée du crayon », même si je lui avais soufflé l’idée et rectifierai ce fait induit par ma faute de frappe : ce n’est pas la grand-mère qui était charron !:)
En définitive avant la lecture de Françoise Renaud : Une porte en bois peinte en blanc que l’on pousse dans le soupir du chambranle éraflé par la pièce métallique du mécanisme, parce qu’il aurait fallu tourner à fond la poignée pour que de l’autre côté se soulève totalement la barre horizontale, une moquette mouchetée qui n’étouffe pas le craquement du parquet du dessous trahit une rénovation passée, le souci d’apporter du confort, un lit en bois à deux places très haut dans une superposition de matelas en crin, recouvert d’un couvre-lit vert sur lequel est ajusté un ensemble de petits carrés crochetés en coton beige, bordé d’une large bande de soie froncée et pour refaire le lit et le remettre en place il faut des allers-retours à contourner le haut montant en bois du pied de lit, à cause du tissu lisse à glisser toujours d’un côté ou de l’autre, une table de nuit à bonne hauteur pour ce lit avec sa porte dans le bas pour autrefois cacher le pot de chambre, c’est l’explication qui a été donnée, un plafonnier de bois avec trois lampes en forme de corolle de fleur, mais sur les trois toujours une qui ne s’allume pas depuis le bouton en porcelaine qui tourne dans son bruit particulier de grincement jusqu’au déclic, de l’autre côté du lit un bureau de bois brut comme l’a laissé le grand-père charron, avec son rabat incliné qui retient mal livres et cahiers et éjectera tôt au tard le stylo, à gauche une fenêtre à trois vantaux descend jusqu’à hauteur du mollet, elle pourrait égayer la chambre sans le lilas du poulailler en dessous et la palissade en béton trop proches, quelques étagères remplies de livres d’enfant jamais lus, un porte-manteau où restent accrochés deux peignoirs, de l’autre côté de la porte une garde-robe en contreplaqué marron avec une petite clé carrée qui étincelle encore de sa dorure intacte, le clic de l’aimant au-dedans quand la porte se referme.
Après l’intelligence de Françoise Renaud : 🙂
La porte en bois peinte en blanc s’ouvre sur la chambre en éraflant le chambranle. La moquette mouchetée d’une rénovation qui date n’étouffe pas le craquement du parquet en-dessous. Le lit en bois à deux places très haut d’une superposition de matelas en crin ou en laine mange presque tout l’espace. Il est recouvert d’un couvre-lit de fabrication maison, une soie verte trop lisse s’accommode mal du réseau de petits carrés crochetés en coton beige qu’on lui a fixé par-dessus. Une table de nuit qui convient à la hauteur du lit s’y appuie. Sa porte tout en bas, qui au temps d’avant enfermait le pot de chambre, c’est ce qu’on lui a raconté, est vide. Elle a vérifié. Un plafonnier de bois avec trois globes en forme de corolle de fleur, mais sur les trois toujours une qui ne s’allume pas depuis le bouton en porcelaine qui tourne dans un bruit particulier de grincement jusqu’au déclic, de l’autre côté du lit et collé à lui un bureau de bois brut comme l’a laissé le grand-père charron, avec son rabat incliné qui retient mal livres et cahiers et éjectera tôt au tard le stylo, à gauche une fenêtre à trois vantaux descend jusqu’à hauteur du mollet, elle pourrait égayer la chambre sans le lilas du poulailler en dessous et la palissade en béton trop proches, quelques étagères remplies de livres d’enfant jamais lus, un porte-manteau où restent accrochés deux peignoirs, de l’autre côté de la porte une garde-robe en contreplaqué marron avec une petite clé carrée qui étincelle encore de sa dorure intacte, le clic de l’aimant au-dedans quand la porte se referme.
y’a pas à dire, faut se retrousser les manches d’une façon ou d’une autre…. belle et chouette, ta tentative…
(le texte final me paraît cependant un tantinet épais et presque étouffant à force de détails accumulés, sans doute bien plus que si tu l’avais écrite d’emblée sur ta pulsion et ta mémoire… mais comment le savoir ?)
Merci de ta lecture, Françoise, mais tu as raison le texte s’est « épaissi » d’une seule nuit écoulée entretemps, (avec l’IA hier et ce matin, reprise)mais « étouffant » c’est l’adjectif qui correspond à la chambre décrite. Clin d’œil.
Intéressant tressage en tout cas !
Heureusement que tu étais là (et que tu n’as pas trop écouté l’IA)…
Beaucoup aimé ton texte, ta première suggestion à l’IA , « le clic de l’aimant quand la porte se referme », et le texte allégé final…
Expérience amusante et intéressente, merci Anne!
Ah, une question tout de même, comment l’as-tu lancé, avec une photo que tu lui as soumise, sur quoi a-t-il basé sa première proposition?
oui bon c’est un jeu, mais je préfère quand il n’y a qu’une persibbne (avec bies sûr les traces d’autres que son cerveau
zut … es traces que sib cerveau a retenu) derrière le texte
oui bon c’est un jeu, mais je préfère quand il n’y a qu’une personne (avec bien sûr les traces d’autres que son cerveau a retenu) derrière le texte surtout quand elle a pris le soin de corriger les éventuelles fautes de frappe)