L’armée augmentait. Il pinçait chaque fois que la grand-mère haïtienne l’accueillait. Les cavaliers et leurs montures vivaient cachées dans une boîte à chaussures elle même cachée sous un meuble dans le couloir mal éclairé. Il pinçait tellement que la grand-mère s’inquiétait de ses pich rad disparues. Elle cria même, un jour. C’était aprés la grande bataille, avec les cadavres, les animaux démembrés, les blessés agonisants, les cavaliers en pièces détachées. Un ressort métallique et deux bouts de bois aux formes étranges. Des dizaines de ressorts en métal sans vie. Des dizaines de bouts de bois aux formes étranges morts. Les victimes d’une guerre imaginée jonchaient le sol du couloir mal éclairé.
la sculpture vaut en elle-même !
le plus beau cheval
image et texte indissociables on entre dans le jeu . ( la pince faisait aussi figurine de nos jeux, celle de plastiques en couleurs) . Merci pour ces bouts de bois morts si vivants.
j’adore.
je ne connaissais pas l’expression pincer pour voler, dérober , prendre
j’ai cherché pich rad, j’ai trouvé
.un compte instagram,
.une traduction en swahili : kanzu ya mikono
./piʃ n
/ ‘pich annen’sur le modèle morphologique de /ʃi ane/ ʃi n
] ‘chicaner’
« Des dizaines de ressorts en métal sans vie. «
ah merci, j’allais poser la question. Même si pich fait penser au pinch anglais, et puis il y a l’indice de la photo…
L’art de faire image et même grande guerre en quelques mots. Merci, Ugo.
Merci François, Nathalie, Véronique, Perle, Anne de vos messages. Pincements au cœur.
oh quel régal !