De la fraise et de la terre : manger les fraises qui ont encore un peu de terre sur elles, après les avoir cueillies dans le jardin
Ecraser la framboise entre la langue et le palais pour en exhaler toutes les saveurs.
Sentir le parfum de l’œillet rouge, allongée sur un oreiller, dans le jardin.
Sentir le poisson rouge frôler les jambes quand on se baigne dans le bassin, vidé, nettoyé et rerempli d’eau lorsqu’il fait chaud.
Sentir le corps de la chienne contre son corps, dans le lit, quand on dort.
Rêver au petit prince des collines toutes les nuits en s’endormant.
Aller chercher le lait à la ferme des Renard et laisser le lait couler sur ses pieds quand on remonte la côte.
Le lait qui bout et le son de l’anti-monte-lait en verre dans la casserole, tous les matins, avant de partir à l’école.
Regarder l’Île aux enfants et vouloir entrer dans la télé pour rejoindre Casimir, Julie et François.
Manger les mûres tièdes de la fin de l’été dans le roncier à côté de la maison de la mémé Péan quand on revient de l’école.
Cueillir les pensées plantées devant la petite maison et s’en faire un bouquet.
Jouer à « aimes-tu le beurre ? » en tournant un bouton d’or sous le menton de ses camarades de classe.
Merci Elise pour les boutons d’or et l’île aux enfants, je les avais oubliés. Quel plaisir de s’en souvenir.
Ravie d’avoir pu raviver quelques souvenirs, Khedidja
Un air de campagne qu’on aime à humer, c’est sûr. Merci
C’est sur que les odeurs sont importantes à la campagne. Merci Raymonde