La paille sur le sol ne permet pas de situer pourtant c’est une fête comme il y en a tous les étés, les fêtes des endroits de vacances où l’on n’habite pas. Ou alors c’est l’hiver entre les arbres de la forêt il fait froid. Ou alors c’est un film et on est très bien chez soi dans son quartier, on sait très bien où l’on est. Les adultes sont juste des jambes nues ou des bas de pantalon, l’enfant peut voir ça et la paille, et la laine des moutons que l’on enlève par paquet. Elle tombe là, devant l’enfant. Ou alors l’enfant ne voit personne d’autre et avance seul. Seul avec juste la neige, les arbres et les pleurs d’avoir été laissé. Ou alors il n’y a plus d’adulte, ils se sont retranchés derrière des porches ou dans des bars de nuit même en journée. Parmi tous les adultes l’enfant peur croire qu’il reconnait sa mère, le petit corps accélère, projette déjà le contact de la main. Mais personne, il n’y a personne et le chemin paraît immense, personne derrière l’arbre personne sous la neige, personne. Les seuls adultes qui trainent dehors sont des voitures noires et dangereuses, on ne voit pas leur tête mais on pourrait bien disparaitre. En bas soudain, il y a le père. La main pourtant, n’était pas celle de la mère. A la fin du film évidemment, quelqu’un s’est trompé d’enfant.