Elle descend, elles descend au moins deux fois par jour en suivant les stries dans le sable qu’elle crée en descendant tous les jours au moins deux fois par jour dans un bruit de wagon sous le soleil les voix d’enfants jouant à la poursuivre sous le regard des mères impassibles mais prêtes à bondir au premier pas trop près des vagues tirant vers le fond tous les corps vifs ou inertes cette eau jamais rassasiée de vie qui s’écoule sans fin s’assombrie parfois quand un nuage passe laissant apparaître son visage sans âge d’une douceur qui abat toute méfiance et apaise celui qui se laisse aller avec elle.
On se laisse embarquer en douceur par cette belle phrase continue vers ce « visage sans âge »
Bonjour Béatrice.
Très touché par votre commentaire
Très joli mouvement, fluidité créée par cette longue phrase.
Bonjour Elise
Merci pour votre commentaire. Je suis content que ce mouvement ait été ressenti