Elle fenêtre silence fermée ne voit plus rien arriver elle ouverte sur le ciel émaillé des absences à attendre le monde la fanfare le défilé le tambour les baguettes les lampions du 14 juillet elle fenêtre sur la salle des fêtes des concours de beauté les jupes trop courtes sur ce que tu ne veux pas montrer elle fenêtre glacée des dortoirs des cars pour t’y emmener elle fenêtre ronde idéal de ton monde elle fenêtre hublot du paquebot tour du monde elle fenêtre aux persiennes fermées pour les siestes imposées tremblement de terre tout a bougé elle pour regarder la guerre au loin pour éclairer l’ouvrage des brodeuses les cahiers de devoirs elle rectangulaire sur les cyprès enneigés elle évasion tu crois qu’ailleurs ce sera raison elle aseptisée double vitrage la pollution ne passera pas elle poussière sale et grasse aux carreaux de cartons elle ouverte trop grande pour les secrets elle sur les matins rafraîchis par la pluie elle à jamais fermée des maisons abandonnées elle sur les énormes chênes au vent de la tempête elle miroir entre rêve et cauchemar elle le vide.
J’ai aimé la brièveté et la précision de ce voyage à travers vos différents temps, les « chênes au vent de la tempête »… merci Marie
Merci Françoise pour votre attention à ce voyage.
Une efficacité redoutable et très belle ! Merci pour ce texte.
Waouw ! Quel rythme ! Audacieux. Peu de mots et chaque fois un monde se déplie. Merci
Merci Anne pour votre lecture. Et toujours vous savez trouver les mots qui encouragent.
Merci Fil. Heureuse de votre lecture !