Ni pétrole, ni gaz, ni atome, ni tout voiture, ni étalement urbain, ni pesticides, ni algues vertes, ni agriculture intensive, ni gaspillage alimentaire, ni pollution, ni artificialisation des terres, ni risques liés au changement climatique, ni perte de la biodiversité, ni croissance éhontée, ni énergie abondante et bon marché, ni rejet de CO2 dans l’atmosphère, ni ensemencement des nuages, ni menace de nos équilibres de vie.
Utopie irréaliste, monde fini et désagrégé, chaos mondial, trop tard pour ces ni, pensais-je.
Et soudain devant moi, ou plus précisément sur mon écran d’ordinateur, la découverte du collectif de l’après-pétrole. Alors je les entends, les voix de cette bande de joyeux et joyeuses créatif.ves, paysagistes, paysan.nes, habitant.es, agronomes, décroissant.es, élu.es, hommes et femmes, qui dans des coins de France et d’Europe rêvent, créent, inventent, fabriquent de nouvelles façons de vivre. Ici, une ferme bio, là la plantation de haies et le retour des insectes et de la petite faune, ailleurs le réaménagement et le réenchantement d’une friche en tiers-lieu et tant d’autres projets pour inventer d’autres chemins.
Ni, ni et… désormais… une flotille de Robinson.n.e.s Crusoé, qui y croient, qui expérimentent et s’enthousiasment… Voilà la lueur d’espoir sous le rouleau compresseur du capitalisme. C’est bien de nous l’offrir ce bout de paradis fragile.
Merci Marie-Thérèse pour ce retour. Oui, des petites lueurs d’espoirs…
Texte salvateur. Merci, Isabelle, pour cette note joyeuse et optimiste au petit matin.