ni chambre ni élection ni fusée ni lotissement ni fuel ni hamburger ni combustible ni ketchup ni Fake news ni kangourou ni loup ni aigle ni cloporte ni fourmi ni fourrure ni rue ni courant ni débit ni conteneur ni conserves ni smartphone ni ours ni tech ni phoque ni écran plasma ni IA ni âne ni chat ni chien ni clébard ni bar ni piment ni soja ni platane ni plateau ni coca ni laser ni pissenlit ni robot ni plantain ni ONG ni basket ni rhum ni chêne ni T-shirt ni rouge gorge ni chocolat ni bus ni trottoir ni feu rouge ni ruelle ni sente ni manche ni casquette ni jean ni tôle ni toit ni toi ni moi ni chevreuil ni santal ni lave linge ni porc épic ni TGV ni jet ni city tour ni beach ni confiture ni frite ni steak ni football ni chélidoine ni lépidoptère ni ski ni tétrapode ni lunettes ni fourchettes ni bitume ni hasard ni poussière ni post ni protocole ni égout ni chlorophylle ni glace ni humus ni souterrain ni point G ni silure ni ragondin ni phoque ni castor ni rose ni mycélium ni rat ni rhizome ni port ni farine ni cargo ni camphre ni bleu de chine ni de cobalt ni outremer ni coraline ni fjord ni muraille ni nervation ni service ni gourde ni caution ni location ni fin
There IS no planet B
Sans réfléchir dans la coulée fluide de ce qui vient, laissé venir et flotter. Brouillon, expérience. Serait-il à reprendre pour serrer le texte comme le fil d’un arc ? Ce que j’apprécie c’est me laisser couler dedans. Mais je sens que le flux pourrait conduire dans plusieurs directions, ouvrir des débits secondaires. Alors s’ouvrirait la conférence de ma pensée en désordre, en cours de cohésion ou de diffraction pour se réinventer, consolider autrement. Mais il.ne faut pas laisser trop longtemps le bain des mots sans corps, il devient nuage, brume. On n’a plus envie de l’attraper ou jouer avec, ou l’écouter. Il faut le rattraper et recommencer. Ne pas taper une balle contre un mur mais développer un beau geste, le geste de phrases à possible.
Quelle juste remarque : » il.ne faut pas laisser trop longtemps le bain des mots sans corps, il devient nuage, brume. » ! Faire littérature avec de la brume en quête de solidification, cette métaphore est poétique (pas que…)… L’écriture en émulsion, en condensation, gazifiée ? Et à la moindre étincelle, Boum ! Le lecteur, la lectrice se retrouve oxygéné.e. Balle au bond, bulles aux rebonds, ça joue contre l’insignifiance… ça parle au mur , puis ça le dépasse. Bravo pour ce que votre texte m’inspire…
Merci beaucoup pour ce retour Marie-Thérèse. Je sens qu’une énergie a circulé, et cette dimension énergétique, un peu à même la poussée corporelle, c’est quelque chose que je cherche à créer dans l’écriture. Je ne force pas, mais ça me donne de l’élan et m’intéresse.
Très beaux ces deux textes, Nolwen. Merci. Audacieux.
Merci Anne dont j’aime beaucoup la prose. Je suis touchée. Audacieux, peut-être pas quand même ! Merci d’être passée me lire.
le nom des animaux à commencer par l’ours ou le loup, est venu ponctuer ta litanie à petits coups de burin, rythmées, et comme on ne sait pas trop où tu nous emmène, ni rien ni fin, ton deuxième élan nous parle vraiment…
Merci d’être passée ici Françoise et que tu aies pu trouver un truc qui morde à l’hameçon un tant soit peu. Belle suite dans le cycle, je passe te lire à mon tour.