Glisse la pluie dessine l’imprévisible de ton message sur ma fenêtre.
Infiltre-toi dans les crevasses de la terre craquelée de sécheresse, corps à corps pénètre-la, elle a besoin de toi.
Coule dans le ruisseau assoiffé réveille le, ne le laisse plus se tarir.
Chante tes gouttes sur le toit, ronronne ton clapotis, l’enfant s’est endormi.
Sois sage, ne fais pas la guerre, ne sois pas dévastatrice, fais preuve de discernement, ne déracine pas le monde.
Arrête-toi tu roules sur le béton, les hommes ne savent plus ce qu’ils font, tu cours inonder les caves des maisons.
Flac-flac, cache-cache, retrouve moi je te saute à pieds joints, j’ai les souliers trempés, je vais me faire gronder.
délicieux !
« Sois sage, ne fais pas la guerre, ne sois pas dévastatrice, fais preuve de discernement, ne déracine pas le monde. » Personnification poétique de la pluie.
Après la supplique de Nathalie HOLT, voici la douce prière de votre beau texte qui ne se résigne pas à ne déplorer que les malfaisances de la pluie. C’est incroyable de constater à la lecture de tous les textes ce rapport intime à la pluie qui se confronte et s’additionne. Plaisir de vous lire..
une vraie musique que tu as trouvée là
et le tutoiement apporte cette familiarité qui permet de lui demander d’être sage, de ne pas faire la guerre…
finalement elles sont bien venues, tes pluies, et dans la douceur…
merci Marie
Un nuage de mots qui passe sur le temps léger et fait scintiller quelques sensations intimes. Très beau texte, merci.
« Infiltre-toi dans les crevasses de la terre craquelée de sécheresse, corps à corps pénètre-la, elle a besoin de toi. »
entre sensualité
et enfance
« Flac-flac, cache-cache, retrouve moi je te saute à pieds joints, j’ai les souliers trempés, je vais me faire gronder. »
Quel plaisir, merci
Daniièle, Marie-Thérèse, Françoise, Jean-Luc, Raymonde, je suis très touchée par vos commentaires qui me vont droit au cœur… C’est lui qui me fait écrire…