Des éclairs illuminent le ciel bleu-nuit noir quand je sors du cinéma l’Atalante de Bayonne. L’Adour reflète le scintillement des éclairs et donne un côté magique à la ville. Monter avec empressement dans la voiture, quelques minutes avant la chute d’une pluie torrentielle. Concentration extrême sur la route du retour. A certains endroits des amas d’eau traversent la route. Essayer d’éviter l’aquaplaning, et tenter de rejoindre sans fracas les hauts de Bayonne et le quartier du Séqué à l’extérieur de la ville.
A un feu, arrêter les essuie-glaces trop bruyants. Et soudain j’ai l’impression d’être dans une photo de la série Pluie et vent d’Abbas Kiarostami vue à Beaubourg dans les années 2000. Un ensemble de photographies prises par le réalisateur iranien, par temps d’orage, à travers le pare-brise sur lequel ruisselle l’eau de pluie. Une image floue et abstraite, où tout se mélange le paysage, la route, les voitures et les feux de circulation, donnant à l’image un côté impressionniste.
et tout se mélange et on voit … Merci.
Merci pour le retour Nathalie !
du vécu à l’image, celle du pare-brise noyé qui nous ramène vers d’autres images de cinéma…
Merci pour ton passage Françoise ! Oui vraiment du vécu…
C’est intéressant cette superposition des vécus, cet emmêlement de réel et de fiction. Merci Isabelle!
Merci pour ton passage et ton retour Valérie ! J’ai aimé écrire ce petit souvenir…